Comment reconnaitre l’acné hormonal ?

L’acné hormonale est une pathologie souvent négligée. Pourtant, tous ceux qui ont une fois contracté cette affection cutanée peuvent dire à quel point elle peut provoquer une souffrance psychologique et physique. Cependant, étant donné que cette maladie est méconnue, cela pousse plusieurs personnes à la confondre avec d’autres pathologies telles que l’acné juvénile. Si les boutons apparaissent sur votre corps, il va falloir vous baser sur certains facteurs afin de savoir s’il s’agit véritablement de l’acné hormonale ou non. Voici donc les éléments à prendre en compte.

La période d’apparition de l’acné

L’acné est une maladie cutanée et plus précisément des follicules pilosébacés. Elle est provoquée par la surproduction de sébum. C’est une pathologie très fréquente non seulement chez les adultes, mais aussi chez les adolescents et les bébés. Il faut noter que l’acné juvénile est la forme la plus courante. Elle touche plus de 80 % des jeunes en France. Celle des bébés démarre généralement à partir de 0 à 3 mois et disparaît au bout de quelques mois sans laisser de cicatrice.

Cependant, la deuxième forme de l’acné touche les adultes âgés de 25 à 45 ans. Elle est qualifiée d’« hormonale » puisqu’elle est liée à la variation des hormones dans l’organisme. Dans cet ordre d’idée, il faut préciser que les femmes sont les principales victimes de cette maladie de la peau. La raison est toute simple : la production des hormones chez la femme varie au fil du temps et en fonction de certains événements.

Le premier élément à prendre en compte pour reconnaître l’acné hormonale est le moment de l’apparition des boutons sur le corps du patient. En effet, pour de nombreuses femmes, le cycle mensuel est le facteur qui est à l’origine de cette pathologie. Si vous êtes concernée, vous constaterez que les boutons apparaissent sur votre corps (notamment le visage) en fonction de votre cycle menstruel (chaque mois).

Ainsi, lorsque vous constatez des imperfections sur votre corps tout juste avant les règles, cela veut dire qu’il s’agit de l’acné hormonale. Cette situation peut également se produire au moment de l’ovulation. Dans la même logique, pendant la grossesse ou la ménopause, l’apparition des rougeurs sur la zone U du visage (menton, cou, etc.) peut s’accentuer ou s’estomper. Cependant, ces boutons ou imperfections ne durent pas plus de deux (2) semaines. Selon les dermatologues, ils disparaissent au bout de 8 à 10 jours qui suivent leur apparition.

Les caractéristiques des boutons et des rougeurs

La période d’apparition des boutons est un élément majeur qui permet de reconnaître une acné hormonale. Toutefois, mieux vaut ne pas uniquement vous reposer sur ce critère. Il faut aussi scruter minutieusement les boutons ainsi que les rougeurs apparues sur le visage du patient. Il existe en effet de petits détails sur les boutons engendrés par l’acné hormonale qui échappent à l’œil d’un amateur. Tout d’abord, il est essentiel de noter que l’acné juvénile ne déclenche que l’apparition de petits boutons à pointe blanche et noire. Par contre, ceux provoqués par l’acné hormonale sont plus ou moins grands et particulièrement douloureux. Ils sont aussi très souples au toucher, car ayant accumulé beaucoup de sébums pendant une longue période. C’est la raison pour laquelle l’acné hormonale est qualifiée d’« inflammatoire ».

Une autre caractéristique permettant de reconnaître l’acné hormonale est la présence des papules ou des modules, en fonction de la profondeur des boutons. De plus, il n’est pas rare de constater la présence des pastules sur l’ensemble du visage de la patiente. Enfin, si vous constatez la présence des marques pigmentaires (rouge ou brunes) et des cicatrices autour du menton, vous pouvez conclure que vous souffrez d’une acné hormonale.

La zone concernée

Pour savoir si l’acné dont vous souffrez est d’origine hormonale, l’idéal est de vérifier la zone du visage affectée. C’est une technique qui peut paraître exagérée, mais c’est un excellent moyen pour ne pas se tromper. Cette pathologie a la particularité d’apparaître uniquement sur les mêmes zones du visage, là où des pores ont été élargis par de précédents boutons. Le menton est sans aucun doute la partie la plus affectée par l’acné hormonale. L’excès d’hormones dans votre corps peut également stimuler les glandes sébacées qui font apparaître des boutons autour de la mâchoire. Si vous avez une peau mixte à graisse, il est possible de constater la concentration de bouton au niveau de la zone T, c’est-à-dire le nez et le menton. Selon plusieurs cas reçus en consultation, il est révélé que l’acné hormonale peut également toucher le bas du visage (notamment le cou).

Trouver un traitement idoine contre une acné hormonale passe avant tout par sa reconnaissance. En effet, cette pathologie apparaît généralement pendant le cycle menstruel de la femme. Il se manifeste par l’apparition de petits ou gros boutons particulièrement douloureux sur le visage (menton, mâchoire, etc.) de la patiente. Si vous constatez donc ces symptômes, il est important de recourir à votre dermatologue afin que celui-ci vous prescrive un traitement.